dimanche 28 décembre 2014
La Marche en forêt de Catherine Leroux
Résumé
C’est l’histoire d’une famille racontée à travers ses membres, ses lieux, ses satellites. Un chef de clan amoureux de sa reine, qui vit sans le savoir un compte à rebours. Une demi-soeur qui ne veut plus parler à qui que ce soit pour le reste de ses jours. Un fils violent et sans remords réfugié derrière un écran. Une tante qui cherche à se guérir à coups de séances de spiritisme. Une mère qui préfère la chasse aux berceuses. Une petite-cousine qui lance des pierres.
Dans le tic-tac d’une horloge ancestrale ou au son d’un tambour de guerre, les secrets éclatent, les liens se créent ou se rompent au gré des secousses, les vies commencent ou se terminent dans le même champ gravitationnel qui a pour centre la maison familiale.
Premier roman au grand pouvoir d’évocation, La Marche en forêt est une fresque foisonnante dont l’harmonie se précise petit à petit, où les destins individuels constituent les pièces vivantes de l’immense casse-tête qu’est la famille.
Mon avis (Lu il y a un bout)
Si on se tourne essentiellement vers le thème d’une fresque familiale, La Marche en forêt ressemble à d’autres écrits de ce genre. Une famille, les Brûlé, avec ses membres de toutes les époques et de tous les âges, ancêtres, descendants, femmes, hommes d’un même clan, de tous caractères avec ses secrets, ses haines et ses amours.
Mais dans ce roman cette saga familiale nous est racontée différemment. Passant d’une époque à l’autre entre hier et aujourd’hui, l’auteure nous présente les Brûlé chacun sous leurs forces et faiblesses. Une famille dans laquelle le côté matriarcal domine d’une génération à l’autre. Des femmes fortes et solides à l’image de leur ancêtre amérindienne Alma, femme à la soif de liberté, amoureuse de nature et s’évadant et chassant des mois entiers dans une forêt belle mais hostile. Femme volontaire et déterminée dont la force s’est propagé à travers sa descendance féminine au contraire des hommes de la famille qui n’ont pas vraiment une belle image.
Bref, une histoire familiale complexe par le nombre de personnages mais passionnante à parcourir pour cette humanité à la fois belle et douloureuse qui s’en dégage. Une plume belle sans contredit. À découvrir.
La Marche en forêt de Catherine Leroux
Éditions Alto, 2011
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