Résumé
À quatorze ans, Virginie, Marie et Thomas sont arrachés à leurs familles sur ordre du gouvernement canadien. Avec les autres jeunes du village, ils sont envoyés, par avion, dans un pensionnat perdu sur une île à près de mille kilomètres de chez eux pour y être éduqués. On leur coupe les cheveux, on les lave et on leur donne un uniforme. Il leur est interdit de parler leur langue. Leur nom n'existe plus, ils sont désormais un numéro.
Soixante-dix ans plus tard, l'avocate Audrey Duval cherche à comprendre ce qui s'est passé à Fort George, l'île maudite balayée par l'impitoyable vent du large, et ce qu'il est advenu des trois jeunes disparus mystérieusement, sans laisser de trace.
Une histoire où l'amour et l'amitié offrent parfois les seuls remparts contre les agressions et la violence.
Mon avis (Lu il y a un p'tit bout)
Vous vous doutez bien que ce n'est pas un roman facile mais le thème principal relatant l’histoire horrible qu’on subit les jeunes autochtones canadiens à la fin du dix-neuvième au début du vingtième siècle est un sujet essentiel qui doit être connu car, encore aujourd’hui bon nombre de canadiens et québécois ne connaissent pas vraiment ce qui s’est passé. Et tout ce mal subit, malgré les compensations financières offertes par le gouvernement canadien en 2008, la peine, l’incompréhension resteront toujours et les victimes n’oublieront jamais.
Mais si le thème central de ce roman porte sur ces événements malheureux, l’auteur évite de s’attarder essentiellement sur cette terrible époque en alternant son histoire entre hier et aujourd’hui.
Par ce beau personnage d’Audrey, jeune avocate dont le but est de retrouver les ‘’survivant(es)’’ afin de leur donner ce qu’il leur est dû, nous suivons les pas de certaines victimes dont ceux de Marie par qui nous sauront les souffrances oui mas aussi l’amour et l’amitié qui ont apporté un baume sur ses douleurs.
Une histoire dure et difficile à lire pusqu’elle relate des faits qu’on n’aurait jamais voulu possibles. Une réalité bouleversante qu’il ne faut jamais oubliée pour que de tels actes ne se reproduisent plus.
Le vent en parle encore : Michel Jean
Libre Expression 2013
Lu du même auteur: Elle et nous
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