Résumé
1939. Les bonnes gens de Saint-Jérôme s'agitent; la guerre est déclarée et tout bascule. Marie Jeanne voit son frère Rodrigue partir volontaire, puis son fils. Ses filles courent au mariage. Son mari sombre dans la colère et l'angoisse. Les logis sont rares et la paix des ménages est menacée. Sur le front, dans les décombres des villes anglaises comme au milieu des splendeurs de Rome, Rodrigue rencontre la peur, la mort et la mystérieuse universalité de la guerre, mais aussi le courage et l'amour de Roselyn, pendant qu'à Saint-Jérôme, l'ami Philémon aidera Marie-Jeanne à se libérer de ses chaînes. Entre la cuisine de Marie-Jeanne et le poste de combat de son frère, une correspondance émouvante voyage et témoigne des mutations dévastatrices et pourtant prometteuses de toute guerre.
Mon avis (Lu il y a un bout)
Malgré que j’ai lu nombre de roman dont l’action se passe sous la seconde guerre mondiale, j’avoue que ce genre de lecture attire toujours mon intérêt. De plus, le fait que l’auteure s’attarde particulièrement sur ce que cette guerre a provoqué comme effets néfastes sur les soldats québécois, sur leur famille et entourage a titillé encore plus mon envie de parcourir ce roman.
Écris-moi, Marie-Jeanne est un roman historique mais aussi un livre de correspondances, d’échanges de lettres entre Marie-Jeanne et son frère Rodrigue parti combattre à l’autre bout du monde. À son départ, Rodrigue promet à Marie-Jeanne de lui écrire le plus souvent possible, ce qu’il fera.
Rodrigue va lui raconter ses peurs face à ce conflit, sa difficulté d’adaptation en tant que soldat, l’ennui des siens et de son pays, ses peines de voir mourir ses collègues mais aussi ses espoirs que tout se termine au plus vite. Quant à Marie-Jeanne, outre ce conflit mondial qui l’éloigne de son frère, elle vit aussi une autre guerre. Un combat auprès d’un mari alcoolique, autoritaire, contrôlant tout; Marie-Jeanne lutte aussi contre la maladie qui l’afflige et comble de malheur, son fils aussi va partir pour la guerre. Ce n’est pas cette vie dont rêvait Marie-Jeanne et, au travers ses lettres qui lui servent de baume, au fil des mois qui passent, notre héroïne va se dévoiler de plus en plus et confier aussi à Rodrigue son espoir d,un bonheur futur.
Donc, tout au long du roman, les moments difficiles en cette période de guerre, et que vont vivre frère et sœur chacun de leur côté nous seront dévoilées en alternance entre narration et correspondance.
Écris-moi, Marie-Jeanne est un bon roman et sa lecture m’a fait passé un beau moment il est vrai mais celui-ci aurait été plus intense n’eut été de plusieurs répétitions que l’on retrouve dans les lettres de Marie-Jeanne et dans plusieurs parties narratives.
Malgré ces côtés agaçants ce roman est tout de même bien écrit et l’auteure a réussit à me toucher par certains passages notamment ceux décrivant la profondeur des sentiments et émotions de Marie-Jeanne qui, je l’avoue, est un personnage à découvrir.
Écris-moi, Marie-Jeanne : Ginette Durand-Brault
Éditions Druide, 2013
À lire: le billet de Venise
2 commentaires:
Ma LAL en prend un coup mais tant pis : je note celui-ci également. La guerre, un roman épisolaire... tout ce qui m'attire, en somme.
Et en plus, l'une de mes deux grands-mères s'appelait Marie-Jeanne.
Quelques petites répétitions mais une lecture à découvrir.
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