jeudi 19 février 2015

L'Analyste de John Katzenbach

 
Résumé
" Heureux 53e anniversaire, docteur. Bienvenue au premier jour de votre mort. " Lorsque lui parvient cette mystérieuse lettre de menace, l'existence jusqu'alors prévisible du docteur Starks bascule dans le chaos. Ce psychanalyste à succès se trouve subitement entraîné dans un jeu morbide conçu par l'homme qui se fait appeler Rumpelstiltskin, comme le mauvais génie du conte des frères Grimm. Les règles sont simples : Starks dispose de deux semaines pour identifier Rumpelstiltskin et les raisons de sa colère. S'il y parvient, aucun mal ne lui sera fait. Mais en cas d'échec, l'inconnu tuera l'un après l'autre les proches du docteur, jusqu'à ce qu'il accepte de se donner la mort...

Mon avis (Lu il y a un bon bout)
J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire au début. Les premiers chapitres sont surtout  concentrés autour du psychanalyste Frédéric Starks dont la vie personnelle,  avouons-le, n’a pas grands attraits.  Une vie faite de routines; métro, boulot, dodo.
Puis l’histoire s’installe, les événements prennent leur envol  et Starks va connaître la manipulation, la peur, la cruauté du chantage.  L’auteur de ce chantage, un certain RumpleStiltSkin, (un pseudo bien sûr) mènera notre psy vers les pires cauchemars. Il fera en sorte que Starks ne soit plus rien. Qu’il ne devienne ni plus ni moins que personne.

D’un début très lent, j’ai lu la suite avec intérêt et avidité. Je voulais savoir ce qui arriverait à cet analyste. Ce qu’il ferait pour se sortir des griffes de l’inconnu? Comment reprendrait-il son nom, ses biens, sa vie?

Outre les lenteurs du début, je vous conseille de lire l’Analyste qui est un bon thriller finalement. Le suspense est axé sur la vengeance mais pas que.  L’auteur nous réserve  quelques bonnes surprises et on s’interroge sur plusieurs choses entre autre sur ce que nous ferions si tout autour de nous s’écroulait et que nous perdions  même notre propre identité ! Bref, je ne regrette aucunement d’avoir poursuivi cette lecture qui vaut la peine d’être lue.

L'Analyste de John Katzenbach                     
Presses de la cité, 2005

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