Tout commence comme un conte de fées...Paul Breidbart est analyste de risques pour une compagnie d'assurances new-yorkaise. II forme avec sa a femme Joanna un couple uni et heureux. Seule ombre : à leur bonheur : ils ne peuvent pas avoir d'enfant. Aussi décident-ils d'en adopter un dans un orphelinat colombien. Joelle, adorable petite fille d'un mois, est tout ce dont ils pouvaient rêver... pour se terminer par le pire des cauchemars.
Mon avis (Lu il y a un bout)
Suite à ma lecture de l’excellent Storyteller j’avais noté cet autre titre et je ne vous cache pas que j’avais hâte de lire à nouveau cet auteur. Je me doutais bien d’après quelques avis lus et majoritairement positifs que Là où vivent les peurs était différent mais j’avoue que je m’attendais à plus.
L’histoire d’une adoption à l’étranger et de l’enlèvement de l’enfant par la suite est, dans les premiers chapitres, passionnante, intéressante et différente c’est vrai. Ce thème de l’adoption internationale en Colombie de surcroît n’est pas abordé souvent dans ce genre littéraire. (Du moins de ceux que j’ai lus à ce jour).
Donc, la première partie est sans failles et l’auteur installe l’intrigue sobrement et avec fluidité mais malheureusement, dès la moitié du roman, j’ai deviné rapidement la suite concernant ce qui devait arriver à nos deux personnages principaux. Puis, le trop grand nombre de mésaventures (plusieurs invraisemblables), d’actions dignes d’un film d’espionnage style Mission impossible m’ont fait perdre l’intérêt. N’eut été que je voulais en savoir un peu plus sur le côté politique de la Colombie, de la Farc (force armée révolutionnaires de Colombie) et des cartels de la drogue qui en mènent très large dans ce pays, je crois que j’aurais mis de côté ce roman avant la fin.
Mais attention, pour les amateurs du genre, ce thriller n’est pas mauvais et faut admettre que les passages concernant les mauvais côtés de la Colombie sont réussis et instructifs. Donc, à vous de voir.
Là où vivent les peurs de James Seigel
Le Cherche midi, 2009
Lu de l'auteur: Storyteller
2 commentaires:
Dommage si tu t'es un peu ennuyée sur la fin. Parfois les auteurs veulent en faire trop et ça provoque chez le lecteur l'effet inverse.
Le sujet est pourtant intéressant.
Bonjour Electra, bienvenue chez moi.
Oui, le propos aurait du être ce qu'il était au début mais l'auteur s'est laissé emporté par son imagination trop débordante je crois et l'histoire a perdu de sa crédibilité. Dommage mais comme j'ai beaucoup aimé Storyteller, je vais sûrement suivre cet auteur dans un prochain écrit.
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