mercredi 13 avril 2016

À l’état sauvage de Robert Lalonde


Résumé
Un écrivain vit seul dans sa trop grande maison, encore hantée par la présence de son père, avec qui il y a vécu mais qui est depuis longtemps disparu, et par celle de la femme qui vient de le quitter.
Son métier l’appelle sans cesse sur la route et l’amène à croiser des hommes qui, à un moment ou à un autre de sa vie, ont contribué à forger celui qu’il est devenu, ou des enfants, qui lui rappellent l’émerveillement ou la fragilité de celui qu’il a été. [...]
Dans une prose somptueuse, il peint de manière éblouissante la nature qui entoure ses personnages et où se reflète le moindre mouvement de leur âme.

Mon avis (Lu il y a quelques temps)
Intimiste, plein de désir de vivre que ce roman/recueil que nous présente Robert Lalonde sous son écriture simple, douce et émouvante à la fois. Quelques histoires en une dans lesquelles notre héros va se laisser brasser et bercer l’intérieur par de belles rencontres qui lui feront, au bout du compte, ouvrir vraiment la profondeur de son cœur, de son âme et se redécouvrir vraiment.

À l’état sauvage est un très bel écrit sur la fragilité, la tendresse, la peur et le besoin de l’autre, l’amitié et la beauté du cœur. À l’état sauvage c’est aussi la nature, la richesse de celle-ci et l’émerveillement qu’elle offre à qui sait la regarder.

J’aime lire les mots de cet auteur, j’aime sa mélancolie, sa sensibilité, sa fragilité et sa vérité qui sont omniprésentes à chaque page et qui influencent chacun de ses personnages, du plus ouvert au plus renfermé. Et dans ce très beau recueil Lalonde ajoute encore à la richesse de son écriture qui émeut dès les premières lignes jusqu’au point final. Ùn bijou vraiment.

Extrait
‘’You listen my friend!
En arrière de tes mots - y’a un petit gars… Un petit gars qui veut demander mais qui n’ose pas. Qui a besoin pis qui se cache. Un vieux petit gars en jacket de cuir pis qui a peur. Peur que la vie le slaque… Même dans les livres, j’en ai lu quelques-uns; y’est toujours question d’une espèce d’innocence qui aurait sacré le camp. You’re talking to phantoms, pendant qu’à côté de toi y’a des humains qui demandent pas mieux que de te donner.’’ P.159

À l’état sauvage de Robert Lalonde
Boréal, 2015

Autres oeuvres de l'auteur sur ce blogue:
C'est le coeur qui meurt en dernier - Le Dernier été des indiens - Que vais-je devenir jusqu'à ce que je meurs? -  Un coeur rouge dans la glace - Un jardin entouré de murailles - Un jour le vieux hangar sera emporté par la débâcle

5 commentaires:

Claude Lamarche a dit...

On ne se trompe pas avec Robert Lalonde. Je ne me souviens pas en avoir détesté un seul. De l'un à l'autre je les trouve toujours meilleurs.

En passant je lis souvent ton blogue directement dans Netvibes donc je ne voyais pas l'en-tête, mais ce matin, j'ai vu. Comment tu as fait pour que l'en tête ait l'air d'être pleine largeur, sans cadre, image comprise?

Claude Lamarche a dit...

Je crois avoir répondu à ma question précédente. Tu as téléchargé le modèle Awesome. Je crois bien bien que je vais aller voir. Depuis le temps que je veux un blogue pleine largeur.

Suzanne a dit...

@ Claude Lamarche

Je suis tombée en amour avec les mots de Lalonde dès ma première lecture d'un de ses écrits. Un grand auteur que ce monsieur.

Concernant mon blogue. il est possible que ce modèle ait une chose à voir avec la largeur en effet.

belle journée.

Marion a dit...

Bon là, il faut que j'arrête de venir par ici... c'est pas bon pour ma boulimie ! :)

En plus, même ses titres sont beaux à ce Monsieur Lalonde. Simples et beaux.

Je lisais à l'instant le commentaire de Madame Lamarche et je me demandais : est-ce qu'il existe quelqu'un sur la Terre qui n'aime pas les mots de Robert Lalonde ?

Bises printanières,

Suzanne a dit...

@ Marion

Et qui dit ça sirop? Tu crois qu'en allant chez toi nous ne sommes pas tenter par tes mots?
;-)

Ceux ou celles qui n'aiment pas Lalonde hum je n'en connais pas sauf ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu ;-)