Saint-Pétersbourg, novembre 2006. À l'hôtel Volkova, sous les yeux de sa fille, Nadia, l'importateur Richard Rocheleau est honoré pour l'ensemble de sa carrière. Mais cette gloire tardive cache un passé trouble. Installé à la frontière de l'Afghanistan dans les années 1980, le « tsar de Peshawar » s'est retrouvé au cœur de la guerre menée par les moudjahidines contre l'envahisseur soviétique. Des fantômes de cette époque violente n'ont jamais cessé de le hanter, comme le découvrira bientôt Nadia, ce qui ravivera, pour elle aussi, de douloureux souvenirs…
Attentat du 9 septembre 2001, Al-Quida, radicalisation, magouilles et corruptions tant politiques que commerciales, Oussama Ben Laden, soldats américains et russes, rebelles afghans c’est tout un mélange explosif mêlant thriller géopolitique, suspens et saga familiale que nous offre Mario Bolduc.
Tous ces événements se déroulent sur quarante ans, de la fin des années soixante et dix jusqu’en 201. Du Québec au Moyen-Orient en passant par les États-Unis et quelques escales en Russie. Sous la narration de Nadia on suit les pas d’une famille prise entre les magouilles d’un père importateur (Richard), le snobisme et les envies d’une femme (Joan) qui n’a de yeux que pour la réussite de son homme et Samuel, (fils de Nadia), qui va se convertir et rejoindre les islamiques radicaux. Bref, laissez-moi vous dire qu’il s’en passe des choses tout au long de ce roman.
En fait il s’en passe tellement que j’avoue que j’ai eu un peu de mal à me retrouver à travers toutes les péripéties que vivent les protagonistes. L’action ne fait pas défaut dans cette histoire et, bien que personnellement, j’ai dû reprendre mon souffle à quelques reprises, malgré tout, le suspens m’a tenue en haleine jusqu’à la toute fin.
Bien sûr il faut aimer ce genre de roman qui axe leur intrigue sur des conflits politiques, financiers et même joue sur les idéologies. Mais faut dire aussi que si vous vous intéressez à ce genre de thriller politique, bien vous allez être servi e)s car Mario Bolduc sait très bien mêler la fiction et la réalité.
On sent vraiment que l’auteur connait son sujet et j’avoue que par la vivacité de sa plume, il a réussi à m’entraîner à travers cette histoire complexe oui, mais captivante. Habile cet écrivain au point que je veux lire ses autres écrits et ce sans trop tarder.
Le Tsar de Peshawar, Mario Bolduc
Libre Expression, 2017
Merci aux éditions Libre expression et à Marie-Josée Martel pour l'envoi.
2 commentaires:
Pas trop envie en ce moment de me plonger dans un tel roman.
Belle journée Suzanne, je t'embrasse
Bonjour Florinette
On ne peut tout lire sirop mon amie.
Belle journée à toi.
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