mercredi 7 août 2019

L’amour est aveugle, William Boyd

1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le " Liszt irlandais ", et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Devenu indispensable au pianiste, il le suit de Paris à Saint-Pétersbourg, où sa liaison clandestine avec Lika est éventée par Malachi, le frère maléfique de Kilbarron. 
Dès lors convaincu d'être traqué, Brodie ne cessera d'errer et de courir d'un bout à l'autre de l'Europe.

Rendez-vous manqué entre ce dernier roman de William Boyd et moi. Pourtant lorsqu’il est question de musique, d’ordinaire je suis preneuse mais là non. Un début traînant en longueur, les côtés mielleux et mélodramatique de l’histoire ont eu raison de ma patience et j’ai finalement laissé de côté cette lecture. (Pas faute d’avoir essayé sirop car j’ai tenu quand même bon jusqu’à plus de la moitié). Mais bon, rien à faire, le plaisir de lire n’a jamais pris sa place. Finalement, je sais que Boyd est un excellent auteur car plusieurs de ses écrits m’ont conquise mais avec ce tout dernier, la magie n’a vraiment pas opéré. Dommage.

L’amour est aveugle, William Boyd
Seuil2019

Autre roman de l'auteur sur le blogue: La vie aux aguets

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