Bienvenue à l'Institut.
Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus.
Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent
dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?
Aussi angoissant que Charlie, d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous entraîne dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre.
Lorsqu’il est question d’un roman de King, je lâche tout ou presque et je me mets à sa lecture subito presto. Faut dire que je lis ''Le Maître'' depuis des décennies j’ai donc bien des années de bons moments littéraires. Mais bien que sur des dizaines et dizaines de ces lectures j’ai fait de très beaux voyages au fil de son univers, j’ai connu aussi quelques déceptions et malheureusement ce tout dernier en fait partie. Bon, bon attention, L’Institut n’est pas un mauvais roman même que dans l’ensemble c’est une bonne lecture mais, hummmm... ce dernier écrit comporte des défauts qui m’ont tout simplement irritée du début jusqu’à la fin. Et plus de 600 pages à chercher à combattre ces irritations, c’est long et ça vous brise pas mal le plaisir de lire.
Bon allons-y de quelques explications concernant ma déception sans pour autant divulgâcher. Un rythme lent, très lent qui a mis ma patience sur le qui-vive dès le début. (Oui je sais, l’auteur use souvent de longueurs et de détails dans ses écrits et je peux comprendre que généralement les détails ont leur importance mais pour ce dernier opus, j’ai trouvé que King avait abusé sur de l’inutile et c’est désolant.) De plus, ce qui m’a fait perdre de l’intérêt c’est le nombre incroyable de personnages secondaires. Trop selon moi et avaient-ils tous et toutes leur importance dans l’histoire hum, j’en doute pour certains mais pour d’autres leur rôle aurait pu être prolongé. (Je pense à Avery entre autre mais chut, je n’en dis pas plus à ce sujet).
Dernier point. Je m’attendais à plus de suspense, plus de surprises et surtout que, d’après le résumé, on annonçait L’Institut comme étant de la trempe d’un Ça par exemple!!! Mais loin de là et j’ai déchanté; dommage.
Par contre bien que je vous ai parlé des côtés négatifs de ce roman, je me dois quand même d’avouer que certaines parties de l’intrigue ont retenu mon attention et ont fait en sorte que l’histoire contient ses côtés intéressants. Ma curiosité d’en savoir plus a pris le dessus et malgré ses côtés répétitifs et passages facilement devinables, j’ai poursuivi ma lecture.
Finalement, même si certaines parties du récit m’ont plu, ce dernier écrit de King n’est pas le meilleur de l’auteur. J’attendais assurément trop de ce roman et malgré que je sois une inconditionnelle des écrits de King, je ressors de cette lecture vraiment déçue.
L’Institut, Stephen King
Albin Michel, 2020
Autres romans de l'auteur sur le blogue: 22/11/63 Ça Cycle de La Tour sombre - Dôme - Joyland - L'Outsider - La ligne verte - Le bazar des mauvais rêves - Trilogie Billy Hodges Mr Mercedes t1- Carnets noirs t2- Nuit noire, étoiles mortes - Rose Madder - Running man
4 commentaires:
Comme je te l'ai dit sur FB j'ai beaucoup aimé.. oui, certaines longueurs... mais en gros, j'ai trouvé ça hyper accessible... et j'ai passé un très bon moment. Comme j'ai failli mourir avec "Ça"... j'tais bien contente que ça ne ressemble pas!
@ Karine
Moi l'abus de détails et les longueurs ça m'irrite. Mais je n'arrêterai pas de lire King pour autant. ;-)
Le synopsis était tentant... Jusqu'à ce qu'il le compare à un nouveau "Ca", là, définitivement, je passe mon tour ! :D
@ Kidae
Tu peux me croire mon amie, ce dernier de King n'a aucun mais vraiment aucun rapport avec ''Ça''. Je dirais même plus que fausseté de la part de l'éditeur.
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