samedi 26 septembre 2020

La dernière fois qu'on l'a vu, c'est au Perrette

Juin 1978, une bande d'amis rêvent a l'été. Mais un des leurs manque à l'appel : la dernière fois qu'ils l'ont vu, c'était au Perrette. Quarante ans plus tard, Patrice Montambeault retrouve ses anciens copains en se remémorant ces dernières semaines de l'école primaire. 
Tendre exploration de l'influence des souvenirs fondateurs sur la vie d'adulte, des baisers qui goûtent le Quik aux fraises et du royaume de l'enfance qu'étaient les années 1970 dans l'est de Montréal. 

En 2018, Patrice Montambeault reçoit un appel de sa mère l’avisant que le corps de son ami Mario, disparu depuis plus de quarante ans, venait d’être retrouvé. Cette nouvelle va replonger Patrice dans ses souvenirs au moment de la disparition de Mario où ses amis et lui ont décidé d’enquêter à leur manière, forts d’une liste de suspects probables. Au fil des jours, en plein été, les quatre comparses vont tenter de retracer le coupable de l’enlèvement de Mario non sans connaître quelques mésaventures.

Contrairement à ce que cette prémisse laisse supposer, La dernière fois qu’on l’a vu, c’est au Perrette n’est pas un roman policier mais joue surtout autour du thème de l’adolescence, où les amitiés étaient solides et sincères. L’auteur nous offre un beau voyage dans le temps en plein quartier d’ouvriers de l’est de Montréal au centre d’une époque où une bande d’amis vivait leur adolescence entremêlée de découvertes, de rigolades, d’insouciance et de secrets inavouables pour certains d’entre eux tout ça en pleine période du disco et de Kiss, dont la musique rock jouait à tue-tête dans la plupart des ''partys''de cette belle jeunesse. 

 Claude Champagne nous offre un excellent et très touchant roman avec des personnages auxquels on s’attache dès les premières pages. Une histoire à lire sans modération autant pour l’ambiance et les expressions uniques de l’époque que pour nos regards sur notre propre adolescence. En fait, en 1978 j’avais 22 ans donc une dizaine d’années de plus que notre héros, mais peu importe, avec ce roman l’auteur m’a permis de revivre de beaux souvenirs, certains semblables à l’histoire, d’autres différents mais ô combien précieux. De beaux souvenirs, des moins beaux, des rencontres avec les copines et copains au restaurant du coin, au parc ou à l’orée d’un tout petit boisé au bout de la rue là où mon frère avait construit une cabane juste pour nous; bref, de bons moments d’une adolescence heureuse. 

En conclusion, La dernière fois qu’on l’a vu, c’est au Perrette est une très jolie première rencontre avec les mots et les savoureux personnages d’un auteur que je vais m’empresser de lire à nouveau.

La dernière fois qu’on l’a vu, c’est au Perrette, Claude Champagne



4 commentaires:

Florinette a dit...

En 1978, j'avais 12 ans et je m'en souviens encore. Il y a des histoires, comme celle que tu nous présentes, qui nous invite à repartir en arrière pour revisiter tous ces instants, ces beaux moments qui ont marqué notre adolescence.
Belle journée ma Suzanne, je t'embrasse !

Suzanne a dit...

@ Florinette

Merci de tes mots mon amie. Belle journée. Bises.

Florinette a dit...

Un petit coucou en passant pour te souhaiter une belle journée ma Suzanne, bisous !

Suzanne a dit...

@ Florinette

Hon merci ma douce amie. À toi aussi un très bon dimanche. xx