mardi 10 février 2015

Caresser le velours de Sarah Waters

Résumé
Le récit initiatique et sentimentalo-saphique d’une jeune écailleuse d’huîtres du sud de l’Angleterre. Plongée dans cette Angleterre qui condamna Oscar Wilde, dans les coulisses des salons mondains et du beau monde saphique, Caresser le velours nous offre, sous un éclairage inédit, une vision insolite et fascinante de cette fin de siècle qui préluda à la Belle Époque.

Mon avis (Lu il y a un bout)
Au tout début j’appréhendais de lire ce roman de crainte de tomber sur une histoire  trop semblable à Affinités de la même auteure mais ô que non, je ressors de cette lecture agréablement surprise. Bien sûr certains petits détails sont semblables comme l’époque où l’action se déroule ou encore  le thème de l’homosexualité féminine mais ça s’arrête là.
Sarah Waters nous présente une histoire d’amour encore tabou dans une Angleterre très puritaine. Mais laissez-moi vous dire que ce puritanisme n’était que pour cacher les apparences car dans certains quartiers londoniens ce qualificatif n’était plus de mise depuis belle lurette.

Ce roman nous raconte le parcours de Nancy, jeune provinciale anglaise qui tombe amoureuse d’un artiste de music-hall et travesti Kitty Butler.  Une histoire bien racontée sans vulgarité mais plutôt avec finesse et respect. De très beaux passages et des difficiles aussi qui nous transportent à travers le monde très dur de la prostitution.
Caresser le velours se lit bien et l’auteure, entre ce monde de quêtes, de découvertes de soi et d’une réalité pas toujours rose, nous fait voyager dans une partie de l’histoire de l'Angleterre victorienne. Sans être une grande œuvre, ce roman offre un bon moment de lecture.

Caresser le velours de Sarah Waters
Éditions : 10 X 18, 2003 

Lu de l'auteureAffinités

2 commentaires:

Grominou a dit...

J'aime beaucoup Sarah Waters mais je n'ai pas encore lu celui-ci.

Suzanne a dit...

Différent et semblable à la fois de ''Du bout des doigts'' et ''Affinités'' et pas du tout pareil à `''Ronde de nuit'' et l'excellent ''L'Indésirable''.