Résumé :
Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Non vraiment l’argent ne fait pas le bonheur ; parlez-en à Aristide Rougon dit Saccard, un autre membre de la famille des Rougon-Macquart qui, assoiffé d’argent. a finalement tout perdu à trop vouloir parier au jeu, frauder des investisseurs, s’allier avec de drôles de comparses tout ça dans le but de se remplir plein les poches. Mais jouer ainsi à l’argent, d’une façon ou d’une autre, au bout du compte, ne lui rapportera que des ennuis et il entraînera dans son malheur d’innocentes victimes.
Finalement ce dix-huitième volume des Rougon-Macquart au thème essentiellement monétaire sied bien à ce vieil adage : plus ça change, plus c’est pareil car, peu importe les générations et le nombre d’années, l’argent a toujours été source de malheurs et d’ennuis pour tous ceux qui ne rêvent que du pouvoir qu’il peut offrir. Et ce roman de Zola, bien qu’écrit en 1891, en est la preuve car encore d’actualité.
Enfin, j’avoue que cette lecture m’a vraiment ennuyée et heureusement c’est le seul de cette grande fresque de Zola qui m’a fait cette impression. Ces longues descriptions parfois difficiles à suivre des domaines boursiers, des spéculations sous le second Empire m’a fait perdre énormément d’intérêt et, n’eut été que je veux lire tous les titres de cette série, j’aurais laissé celui-ci de côté. Bref, j’ai refermé cet autre tome sans regret et je suis contente de m’être rendue jusqu’au bout car il me faut dire que ce sujet qu’est l’argent m’a toujours rebutée; présenté par Zola ou non.
L’Argent de Émile Zola
Livre de Poche , 1974
Lus de l'auteur: Série des Rougon-Maquart: La Fortune des Rougon - La Curée - Le Ventre de Paris - La Conquête de Plassans -La Faute de l'abbé Mouret - Son Excellence Eugène Rougon - L'Assommoir - Une page d'amour - Nana - Pot-Bouille - Au bonheur des dames - La joie de vivre - Germinal - L'Oeuvre - La Terre - Le Rêve - La bête humaine
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