Résumé
Éloise se rend en Angleterre pour aller faire sa maîtrise en littérature anglaise à la prestigieuse Université de Bristol. Pour elle, c'est le début d'une passionnante quête de secrets entourant Guenièvre et le roi Arthur, les héros de sa légende préférée. Pourtant, là-bas, bien des surprises l'attendent, à commencer par l'arrogance et la froideur que lui témoigne Wallegh, son directeur de thèse. Entraînée dans une valse où s'entremêlent le présent et le passé, la jeune fille voit son univers basculer quand elle découvre la prophétie des sept filles d'Avalon et le sombre secret de Wallegh.
Dès lors, le rêve d'Éloise se transforme en cauchemar...
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
D’entrée de jeu je vous avoue que je ressors de ce livre à la fois contente et déçue. Je m’explique. Ô c’est fort bien écrit, très bien documenté car l’auteure n’a pas lésiné sur ses recherches afin de bien appuyer son histoire. On vit une aventure, sans contredit, haletante aux côtés d’Éloise qui, faut l’admettre, est une belle trouvaille car ce personnage entêté, déterminé est aussi très attachant. Puis, je l’admets, j’ai bien aimé suivre ses démarches et découvertes. Mais au fil de ma lecture, plus je tournais les pages, plus je déchantais sur certaines choses.
Étant une amoureuse des légendes arthuriennes, ayant tout lu ou presque des écrits sur Merlin, Arthur, Viviane et tout ce qui s’y rattache, je ressors de ce roman également déçue. Oui c’est une légende, oui au fil de l’histoire et du temps certains/ certaines ont avancé des théories jouant entre ce qui est plausible et pure invention mais celle imaginée par l’auteure m’a fait rire et parfois rager par moment et je me disais: quel dommage!
D’une si belle histoire tout de même bien présentée avec originalité par l’auteure alliant légendes et religions et allant habilement du passé au présent, le dernier droit du roman, l’ultime découverte de l’héroïne surtout, a atténué fortement ce plaisir que j’avais à parcourir cette lecture. Décevant car lorsqu’une lecture devient totalement abracadabrante, je sors vite du lot du lectorat comblé.
Enfin, ce n’est pas un mauvais roman. Et, comme je l’ai écrit plus haut, ça se lit bien par moments. À vous de voir maintenant.
Les Sept filles d'Avalon: Isa-Belle Granger
Édition Michel Quintin, 2009
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