lundi 13 juin 2016

La Dame en blanc : Wilkie Collins


Résumé
Dans la fournaise de l’été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s’apprête à quitter Londres pour enseigner l’aquarelle à deux jeunes filles de l’aristocratie, dans le Cumberland.
Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger…
Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n’apaise pas le jeune William autant qu’il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un présage funeste…
Ce texte fait référence à l’édition Livre de Poche

Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Il y a quelques années j’ai lu Armadale et on me conseillait fortement de lire La Dame en blanc. J’avoue que je ne regrette pas ma lecture mais je dois admettre que bien que ce roman soit excellent, ce n’est pas un gros coup de cœur comme j’ai ressenti pour Armadale.
Bien sûr dans La Dame en blanc j’ai pris plaisir à retrouver  l’écriture de l’auteur qui m’a plu dès ma première rencontre avec celle-ci. J’ai aussi aimé me replonger dans cette ambiance victorienne avec ses décors, ses lieux, et surtout cette façon particulière de Collins de si bien décrire les bons et mauvais côtés de ses personnages.

Par contre, ce que j’ai moins aimé ce sont certaines invraisemblances parfois trop criardes dans l’intrigue.  Par exemple ce mariage entre un gentilhomme et un sosie de celle qu’il aime véritablement!! Euh… !!! Mais surtout ce sont  de longues parties descriptives qui, selon moi, allongent inutilement l’histoire qui m’ont enlevé bien du plaisir à lire ce roman.
Cependant,  quelques personnages m’ont beaucoup plu, particulièrement  celui de Marian Halcombe pour sa générosité, sa débrouillardise  et sa grande force de caractère.

Voilà, je n’ai pas plus à dire mais j’admets que La dame en blanc est tout de même un bon roman policier du 19ème  mais pour amateur  du genre  seulement.

La Dame en blanc : Wilkie Collins
Phébus, 1998

Autres romans de l'auteur sur ce blogue:
 Armadale - L'Hôtel hanté  -Pierre de lune

2 commentaires:

keisha a dit...

Je préfère Pierre de lune...

Suzanne a dit...

@ Keisha

Moi aussi.