Un chimpanzé peut-il apprendre un langage et communiquer ? Oui, répondent Edmund Dale et sa femme, qui tentent l'expérience avec Chloé, une petite chimpanzé adoptée à sa naissance. Et Chloé va s'humaniser à mesure qu'elle s'exprime, révélant même une vie affective riche et nuancée.
Jusqu'au jour où, prenant conscience de l'hostilité des humains et de sa "
différence ", elle va sombrer dans un mal de vivre qui la rendra
dangereuse.
A partir de faits scientifiquement établis, l'auteur de Malevil et de Un
animal doué de raison renoue avec l'anticipation et nous donne à réfléchir
- ou à rêver - sur ce qui sépare l'humain de l'animal.
Mon avis (Lu il y a un bout)
Un roman palpitant, riche en réflexions sur l’humanité et sur l’animalité. Deux races dites différentes mais ô combien ressemblantes à plusieurs points de vue. Ce n’est plus le propre de l’homme de communiquer et dans ce roman l’auteur nous le démontre parfaitement. Aucune spéculations ou presque car Robert Merle nous réfère tout au long de cette fiction les travaux les plus célèbres de l'éthologie concernant l'apprentissage du langage chez les primates.
Un livre très intéressant dans lequel j’ai appris énormément sur le langage des sourds-muets employé pour communiquer avec Chloé mais j’ai aussi appris sur les relations, comportements, réactions communes entre les êtres humains, parents adoptifs, et ce petit singe devenu leur «bébé».
Je me suis attachée énormément à Chloé c’est un fait mais j’ai été aussi perturbée par le désir d’Edmund Dale et de sa femme à vouloir transformer ce petit animal en être humain au détriment même de Chloé qui ne saisit pas vraiment ce qui lui arrive. Je comprends que le couple Dale aime ce petit être mais est-ce vraiment de l’amour si on n’arrive pas à respecter la nature même de cette petite chimpanzé?
Mais là j’arrête, je ne vous en dis pas plus afin de vous laisser le loisir de découvrir ce roman d’anticipation oui mais dans lequel on se rend compte que ça ne date pas d’hier cette volonté humaine de vouloir tout contrôler, particulièrement l’espèce animal. Un bon récit qui donne à réfléchir.
Le propre de
l’homme : Robert Merle
Livre
de Poche, 1991
4 commentaires:
Tout comme toi, cela me gêne quand on veut transformer un animal en petit humain, comme dans ce roman, que ce soit un chimpanzé ou un chien, que l'on habille comme un petit enfant. Même si c'est fait avec beaucoup de tendresse, il y a quand même un mal-être qui s'en dégage, et parfois même une prise de contrôle sur l'animal, la nature... Un roman qui doit être très interpellant. Merci ma Suzanne et belle journée, je t'embrasse
Respectons l'autre, animal ou humain. Merci mon amie.
Un auteur dont j'ai lu quelques titres étant ado. Mais pas celui-ci. Je le note.
Bonne découverte mon amie. xx
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