vendredi 26 décembre 2014

Le Goût de l’Amérique de Joyce Carol Oates

Résumé
Ian et Glynnis McCullogh représentent, après vingt-six ans de mariage, l'incarnation même du rêve américain: lui, démographe reconnu et estimé, elle, maîtresse de maison parfaite et auteur de livres gastronomiques à succès, tous deux vivant au milieu d'une communauté brillante et bien nantie. Pourtant, quelques minutes d'égarement et de violence inouïe suffisent pour tout détruire: le couple, la communauté, le rêve. Joyce Carol Oates a le talent particulier de disséquer les âmes.

Mon avis (Lu il y a longtemps)
Joyce Carol Oates est une auteure dont les écrits me plaisent simplement parce qu’elle a ce petit quelque chose qui attire, qui nous parle constamment en nous invitant toujours à poursuivre jusqu’au bout de l’histoire. Ô bien sûr elle n’écrit pas toujours des choses intéressantes, elle use parfois de longueurs, même que je la soupçonne d’être humaine  également et qu’au nombre d’histoire qu’elle écrit, il lui arrive de rater son coup.
Mais pour Le Goût de l’Amérique, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais c’est un très bon roman dans lequel elle nous raconte l’Amérique bien mise, indépendante, bon chic, bon genre voire même très «pédante».

Ian et Glynnis McCullough sont de cette Amérique bien nantie. Beaux emplois, une maison aux décors flamboyants,  des réceptions inoubliables, une fille adorable : Bianca.  Bref, ce couple, au dessus de tous soupçons, fait l’envie de bien des gens et provoque aussi l’admiration chez d’autres. Cependant, comme dans toutes bonnes familles, il y a les secrets dans le placard, les petits problèmes, les peines et misères qui ne doivent pas paraître afin de garder la bonne réputation de la famille. Mais lorsqu’on ne s’y attend pas, l’inévitable  arrive et vient tout changer.
Les dessous de l’être humain, ses hypocrisies, ses mensonges prennent place et cette belle Amérique en prend tout un coup. Et pas besoin de vous dire que  sous la plume de dame Oates, ces côtés cachés sont fort bien décrits.

Un ton sobre, dur sans pour autant être cinglant voilà comment l’auteure nous présente cette histoire en n’oubliant aucun détails afin de bien nous faire comprendre que tout n’est pas toujours beau et rose dans la cours du voisin. Un roman moins connu mais vraiment à découvrir.

Le Goût de l’Amérique de Joyce Carol Oates
Stock, 2001

Lus de l'auteureHantises Nous étions les Mulvaney

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