Résumé
Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent-détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Formé du jeune Loïc Blouin-Dubois, de l'inimitable Jacinthe Taillon et de Nadja Fernandez, avec qui Victor partage sa vie, le groupe d'enquête qu'il dirige doit faire vite, car l'assassin a laissé un message qui annonce de nouvelles victimes.
Confronté à un tueur particulièrement retors, qui peint de lugubres graffitis sur le lieu de ses meurtres et évoque un curieux personnage surnommé le « père Noël », pressé d'obtenir des résultats rapides par sa hiérarchie sans pour autant recevoir l'appui nécessaire, Victor Lessard s'entête envers et contre tout à résoudre « l'affaire du Graffiteur », dédale inextricable d'une noirceur absolue qui ravivera les meurtrissures de son âme, ébranlera ses convictions les plus profondes et le mènera au bord du gouffre. Peut-on vouloir le mal pour faire le bien ?
Mon avis
Oh oh que ce dernier opus des enquêtes de Victor Lessard est sombre, très sombre. Un roman dans lequel le Mal laisse comme un sentiment de malaise tout au long de l’histoire et s’en est presque étouffant. Mais laissez-moi vous dire que, malgré cette noirceur, malgré des passages sordides, j’ai été complètement happée par cette nouvelle enquête. Difficile de relater les faits sans avoir à ajouter certains détails qui vous en diraient sûrement trop.
Donc, je vais me contenter de vous suggérer de vous procurer ce dernier tome afin d’y découvrir à votre tour une histoire à l’atmosphère pesante oui mais très accrocheuse. On y retrouve bien sûr Lessard, la très spéciale Jacinthe Taillon, (j’adore ce personnage) et quelques autres acteurs aux rôles aussi percutants et qui font que Violence à l’origine, est non seulement un roman d’enquête mais une histoire de qui, page après page, semble de plus en plus réelle.
Faut vous dire que l’écriture de Martin Michaud y est vraiment accrocheuse et fort efficace. Dans ce dernier tome, il nous raconte si bien qu’on se croirait en plein cœur de l’action.
Un roman très bien construit, noir par moments mais très, très bon. À lire sans hésitations.
Violence à l'origine de Martin Michaud.
Les Éditions Goélette, 2014, 456 pages.
Lus de l'auteur: Enquêtes de Victor Lessard: Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - La chorale du diable - Je me souviens
4 commentaires:
J'ai lu et aimé tous ses romans précédents. Pas besoin de te dire que je lirai celui-là aussi, éventuellement. :)
Un très, très bon roman que celui-ci. M.Michaud gagne son pari; une belle réussite.
Bonne future lecture.
Je n'ai jamais lu de Martin Michaud, mais je compte bien y remédier un jour ;)
Si tu ne veux pas t'embarquer dans ses enquêtes de Lessard, tu peux lire ''Sous la surface''. Un très bon roman également.
Belle journée gentille dame.
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