Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : " Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. " Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Mon avis (Lu il y a longtemps)
Que ferions-nous si tous les animaux de la terre se révoltaient et mettaient fin aux brutalités qu’ils subissent et aux tueries animalières? Que ferions-nous si ceux-ci devenaient, à leur tour, libres, rois et maîtres?
C’est ce que Orwell a imaginé comme histoire dans ce tout petit bouquin mais qui en dit long sur l’abus de pouvoir, le totalitarisme, l’inégalité et j’en passe. L’auteur s’est servi d’animaux de ferme comme exemple et il a réussi un petit bijou pour nous livrer tout un message. Cette histoire raconte en quelque sorte un coup d’état contre l’autorité abusive avec force et détails.
Écrit dans un style direct sans mots inutiles, ce petit livre sans être moralisateur nous fait réfléchir sur le danger de certaines idéologies, politiques et manipulations politiques. Ça se lit très bien, 150 pages d’une passionnante histoire et d’une chute bouleversante.
La Ferme des animaux de Georges Orwell
Gallimard, 1984
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