Résumé
Des attaques violentes sont perpétrées contre des membres de la Sûreté du Québec. L'agresseur, rapidement surnommé l'Artiste, laisse sur place une esquisse au fusain reproduisant une vanité, une composition traitant de la destinée mortelle des hommes, dont l'intitulé, Totenkopf, évoque une période bouleversante de l'histoire allemande.
Devant la gravité de la situation, le lieutenant Kate McDougall, qui avait pris ses distances de son poste pour adopter une enfant, accepte de revenir. Son équipe travaille d'arrache-pied, mais l'enquête s'enlise… Qui est ce mystérieux criminel et quelle est la signification de ses esquisses ? Kate finira par résoudre l'énigme de l'Artiste, mais pas assez tôt pour découvrir l'identité de son ultime victime. Un être pour qui elle donnerait sa vie…
Mon avis (Lu il y a un bout)
Dans cette quatrième enquête le lieutenant Kate McDougall reprend du service pour aider son équipe à mettre la main sur l’auteur de nombreuses attaques envers des membres de la Sûreté du Québec et d’anciens collègues. De plus ce criminel signe ses méfaits d’esquisses autant fascinantes que bizarres et qui mèneront notre héroïne sur des chemins inhabituels. Ces crimes de l’Artiste sont perpétrés aujourd’hui mais ont un lien avec un passé très dramatique : celui du temps de l’Allemagne nazie et Kate, petit à petit, va devoir remonter le temps pour pouvoir résoudre cette dernière intrigue très particulière.
Avec Vanités, l’auteure nous mène tout droit sur un sujet délicat et captivant en même temps. Ces crimes signés dans la chair de ses victimes sont atroces et Johanne Seymour a créé un personnage fort troublant en cet Artiste. Un être sorti tout droit d’un passé encore horrible aux yeux de ceux qui l’ont vécu : racisme, suprématie blanche, idéologie nazie, bref, de quoi raviver la peur d’une contagion vers le néo-nazisme.
Bien laissez-moi vous dire que ce quatrième volet mettant en vedette dame McDougall est excellent. L’action se déroule à un bon rythme et ne manque pas d’intérêt. De plus, à travers cette dernière enquête, Kate va voir ses relations, autant personnelles que d'affaires prendre un nouvel essor. Une Kate transformée et disons que ce changement est bienvenu.
Finalement, Vanités offre un très bon moment de lecture jouant entre mystère suspens et action ce qui n’est vraiment pas pour déplaire. Bien au contraire, le résultat est captivant.
Vanités : Johanne Seymour
Libre expression, 2010
Lus de l'auteure: Wildwood - Les enquêtes de Kate McDougall: Le cri du cerf - Le cercle des pénitents - Le défilé des mirages
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