lundi 24 novembre 2014

Le temps où nous chantions: Richard Powers

Présentation
En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux Etats-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley. Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux. Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement de Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire. Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique. Le Temps où nous chantions a été élu meilleur livre de l'année par The NewYork Times et TheWashington Post.


Mon avis (Lu il y a longtemps)
Comme j’ai lu ce livre il y a un sacré bout de temps, j’avais crainte de ne plus me rappeler tout à fait cette lecture et de ne pas être capable de rendre vraiment ce que j’ai ressenti mais sirop pas du tout. On n’oublie pas ce genre de lecture là. On n’oublie pas ce qu’on considère comme un gros mais très gros coup de cœur.  Et je me lance car un seul coup d’œil au quatrième de couverture et l’enchantement que j’avais ressenti lors de cette lecture m’est revenu à l’esprit.
Un pur bonheur que cette lecture. Je me suis souvenu que dès les premières pages j’ai eu comme une grosse bouffée de chaleur dans le sens que des mots tout en musique ont attiré immédiatement mon attention. Puis l’histoire amalgamée de sujets variés et remplie de personnages à qui on s’attache, les bons et mauvais côtés des débuts du 20° siècle, les sentiments familiaux, l’amitié, l’amour tout ça sous cette toile de fond : le racisme. Et inévitablement s’est ajouté à l’histoire l’intolérance de cette bonne vieille Amérique face à tout ce qui n’est pas blanc.
Enfin, je pourrais vous en dire plus et je vais le faire mais plus tard car je viens de décider de relire ce bijou car ce livre est de ceux que l’on relit pour le plaisir d’en redemander jusqu’à plus soif autant pour le style, pour l’écriture, pour l’imagination, que pour ces moments inoubliables qui enrichissent de plus en plus ces plaisirs que m’offre la lecture.

Le temps où nous chantions : Richard Powers
Le Cherche midi 2006

4 commentaires:

Gemma a dit...

Bonsoir Suzanne,

Merci de ta visite et j'ai changé le lien pour ton blogue.

Dis, est-ce que tu gardes l'ancien quand même ou si tu transfères le tout ici.

Bonne semaine.

Topinambulle a dit...

Bonjour Suzanne,

Je profite de mon premier coucou sur ton nouveau chez-toi pour te souhaiter une belle journée !

Bisous,
Topi

Sourifleur a dit...

Bravo pour ton nouveau blog, je viens également de changer le lien!Sourifleur

Suzanne a dit...

@ Gemma: Non je ne garderai pas l'ancien, je vais tenter de tout transférer le plus tôt possible. Merci pour le lien.

@ Topinambulle: Quel beau coucou gentille Topi. Belle journée à toi aussi.

@ Sourifleur : Merci gentille dame et à très vite.