dimanche 28 décembre 2014
La Cathédrale de la mer de Ildelfonso Falcones
Résumé
Fresque historique d’une qualité rare, La Cathédrale de la mer, véritable phénomène éditorial, est enfin publiée en France.
Au coeur de la Barcelone médiévale, de la Grande Peste à l’Inquisition, Arnau, jeune paysan, endure les pires tourments et humiliations pour devenir un homme libre. Son destin hors du commun en fera le héros de tout un peuple...
Au XIVe siècle, au rythme de la construction de l’église Santa María del Mar chef-d’oe uvre du gothique catalan édifié « pour le peuple et par le peuple » en un temps record (cinquante-sept ans), le lecteur suit pas à pas le parcours semé d’embûches d'Arnau Estanyol pour conquérir sa liberté. […]
Par-delà l’intrigue menée de main de maître par Ildefonso Falcones, La Cathédrale de la mer est aussi un chant d’amour à une ville et à ses habitants, ainsi qu’un hymne à la fraternité.
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
À travers l’histoire il était cher payé le prix de la liberté. Que les acteurs étaient soit du Moyen âge durant l’Inquisition ou la Révolution française ou encore en plein cœur d’une cité espagnole, des êtres humains ont travaillé à la sueur de leur front afin d’obtenir cette liberté tant convoitée. Et dans La Cathédrale de la mer c’est ce qui nous est raconté.
Comme son père avant lui, Arnau poursuivra la même bataille au travers peste, combat, batailles, punitions, morts et misère et endurera bien des déboires afin de réussir. Il sera tantôt esclave, tantôt «docker» tantôt porteur de pierre, bref il pratiquera tous les métiers pour enfin se sortir des chaînes d'un seigneur quelconque.
Un excellent bouquin, narrant l’époque de la grande peste mais aussi la construction de l'église Santa Maria del Mar. Par ses porteurs de pierres nous parcourons l’histoire de Barcelonne, la vie des hommes et des femmes de cette époque médiévale. Une belle plume, l'histoire et les personnages sont crédibles sous le style fluide de l’auteur qui a rendu cette fresque passionnante par moment mais il y a malheureusement quelques longueurs qui agacent. J’ai bien aimé, je l’avoue mais pas au point de qualifier La Cathédrale de la mer de grande oeuvre.
La Cathédrale de la mer de Ildelfonso Falcones
Robert laffont, 2008
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