image: uqam.ca
Et des théâtres où l’on joue sans façon
Toutes les scènes qu’elle apporte aux oreilles
De ceux qui se mêlent, de ceux qui s’emmêlent
Elle a ses carrefours et ses grands boul’vards
Ses sombres coins qui vous foutent le cafard
C’est là qu’elle réserve à ceux qui s’y hasardent
Les paroles les plus bêtes, toutes celles qui font mal
La rumeur a ses plaisirs, ses déchirures
À double effet sous les parjures
Elle a ses phrases, ses couplets et ses mots
Qui n’ont rien à dire mais qui en disent trop
Elle est sans remords comme une mercenaire
Et ses vilaines habitudes de toutes les manières
Elle frappe, elle blesse, elle tue
Puis s’éloigne, revient et ne se tait plus
Et vous qui lui servez d’artères
Vous les grandes gueules que trop familières
Ouvrez votre cœur, éloignez la malsaine
Parce que dame rumeur ne s’en donne jamais la peine
Elle a ses plaies et ses blessures
À double effet, je vous le jure
N’entendez plus ses paroles et ses mots
Elle n’a rien à dire même si elle en dit trop.
© SueF2001 Tous droits réservés
4 commentaires:
J'aime beaucoup ton nouveau blog Suzanne! :) Très joli poème que cette 'rumeur'...
Très joliment dit. Et bien observé, surtout la dernière ligne.
@ Milly
Hon c'est gentil, merci dame Milly
@ Claude Lamarche
Merci Claude. Ça me touche.
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