Résumé
1851. A Cokecuttle, une cité industrielle anglaise, le petit Harold survit péniblement, vivant sous les ponts et ramonant des cheminées. Et pourtant... Harold ignore qu'il est promis à un destin fantastique. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d'arbres magiques et de rennes volants. D'extraordinaires voyages l'y attendent. Il est appelé à devenir un personnage que nous connaissons tous très bien : à la longue barbe blanche et au costume rouge éclatant. Ce petit orphelin est le père Noël avant qu'il devienne le père Noël ! Au travers de mille péripéties joyeuses, nous allons assister avec lui à son premier Noël, à sa toute première distribution de cadeaux. Une seconde avant Noël, la question reste posée : le père Noël débutant parviendra-t-il à livrer les jouets aux enfants ? Redonnera-t-il enfin aux hommes le goût de l'impossible et du merveilleux ?
Mon avis (Lu il y a longtemps)
Pour ceux et celles qui me connaissent, moi et le père noël, c’est l’eau et le feu. Depuis toute petite je n’ai jamais cru à ce gros bonhomme bedonnant affublé d’une barbe d’un blanc douteux !!! De plus, je n’ai jamais été en faveur de tous ces attraits mercantiles se rapportant à cette fête. J’en suis même une fervente ennemie. Par contre, je crois en la féérie lorsque je vois dans les yeux des enfants l’éclat qui en ressort lorsqu’ils regardent scintiller les lumières multicolores dans le sapin. Je crois aussi en la magie de cette fête lorsqu’elle n’est destinée que pour le plaisir des enfants et non l’abondance de sous qu’elle rapporte à ceux qui en ont déjà beaucoup trop et qui abusent justement de la candeur des enfants pour se remplir une fois de plus les poches.
Et j’ai bien aimé Une seconde avant Noël. Parce que justement, la féérie, la magie, la bonté du cœur y sont omniprésents. Bien entendu il y a les méchants mais tous bons contes, quels qu’ils soient, ont leur lot de méchants pour faire triompher le bien.
J’ai aimé toutes ces aventures pleines de rebondissements autant amusantes les unes que les autres vécues par ce père noël débutant et cet autre personnage : le génie invisible (que j’aurais bien aimé connaître). Sans oublier bien évidemment, les lutins, les rennes et même des arbres magiques ! Et tout ça présenté par une plume toute gentille, toute naïve mais ô combien belle pour nous atteindre et justement pour nous dire que oui, c'est ça l'histoire de ce bonhomme vêtu de rouge. C'est elle la vraie histoire: belle, simple et merveilleuse sans arrière-pensée sauf celle de rendre heureux tous les enfants du monde, de 7 à 77 ans.
Finalement, merci à l’auteur pour son bouquin; pour cette réconciliation qu’il m’a apporté avec cette fête, l’espace de cette lecture, parce que justement le père Noël a été aussi un enfant. Qu’il n’a pas toujours su, qu’il a appris à rendre les plus petits heureux pour le simple bonheur de le faire. Et pour ce beau moment, pour ce «merveilleux» et cette magie pure que devraient toujours représenter cette fête monsieur Sardou mérite que ce bouquin devienne une lecture incontournable de ce temps des fêtes.
Une seconde avant Noël : Romain Sardou
Pocket,2005
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