Résumé :
Veronika, écrivain, la trentaine, quitte la Nouvelle-Zélande pour revenir en Suède, son pays natal, afin de se reconstruire et d'y achever son roman.
Elle loue une maison isolée en pleine campagne, avec pour seule voisine une vieille dame, Astrid, une octogénaire qui vit en quasi-ermite et l'observe s'installer avec retenue.
Au fil des saisons, les deux femmes nouent pourtant une amitié improbable qui va bouleverser leur vie. Par petites touches, elles se racontent les drames de leurs vies et leurs inavouables secrets.
Ce faisant, elles se libèrent du poids du passé et, surtout, réussissent à se souvenir des belles choses qu'elles croyaient oubliées à jamais : un sourire, une musique de Brahms, la beauté de l'amour...
Ce roman sensible et délicat, servi par une belle prose, s'attache à la vie de deux femmes recluses dans leur solitude qui s'ouvrent de nouveau au monde.
Mon avis (Lu il y a un bout)
N’eut été de Milly, j’avoue que je serais passée à côté de ce roman car comme ma pile comprend un nombre incalculable de romans à lire, je ne désirais en ajouter encore. Mais que voulez-vous on ne peut pas améliorer ce qui n’est pas améliorable chez moi, j’en ai bien peur et je me suis laissée tenter.
Bref, je me suis procuré ce roman et fait la connaissance de deux très beaux personnages en Astrid et Véronika.
Deux femmes opposées l’une de l’autre autant en âge que dans leur vie respective. Astrid une dame solitaire, antisociale qui cache en sa mémoire des événements qui font que son cœur est plein de haine et de hargne. Véronika , jeune auteure qui revient au pays pour se ressourcer et oublier ses dernières déceptions qui l’ont brisée. Au début, tout est fragile. La méfiance et la peur prennent place entre ces deux êtres mais au fil du temps, ces deux femmes vont se raconter l’une à l’autre et petit à petit elle vont s’apprivoiser et devenir les actrices d’une très, très belle amitié.
Ce n’est pas une histoire au suspens à l’emporte-pièce ni un roman d’enquête ni une fresque aux lourds secrets. Non Astrid et Veronika est un roman qui fait du bien, un point c’est tout.
Une histoire où il est bon de constater que oui, on peut croire à l’autre, on peut encore espérer qu’on puisse compter pour quelqu’un. Que la tendresse, l’amitié, la vraie, peut être réelle et non pas qu’un feu de paille. Et surtout se dire que oui, dans le fond, on n’est jamais seul et que l’espoir d’une vie meilleure après la ‘’tempête’’ est possible aussi.
Une belle lecture ‘’doudou’’ écrit simplement avec des mots tout en douceur et qui sonnent vrai. Un doux moment de lecture à découvrir.
Astrid et Veronika de Linda Olsson
L’archipel, 2012
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