Description
Au crépuscule de sa vie, alors que son pays est désormais aux mains de l'ennemi, Louise de Ramezay fait le bilan de son existence. Celle que l'on surnommait «la très noble demoiselle» a-t-elle eu raison de se méfier de l'amour? Le bonheur éprouvé après chaque conquête n'était-il qu'illusion? Il ne reste à la vieille demoiselle que la lucidité et la mémoire à opposer à la mort, qu'une nuit pour trouver toutes les réponses. C'est à ce moment que nous la surprenons.
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Une très noble demoiselle en effet. Dame Louise Ramezay fille du gouverneur de Montréal Claude Ramezay décide, à la mort de celui-ci, de prendre en main les affaires familiales. Par contre, la Nouvelle-France du 18e siècle ne voyait pas d’un très bon œil qu’une demoiselle normalement destinée à un avenir digne des gens de son rang, se lance comme ça en affaire, dans un monde dominé par les hommes.
Mais c’était mal connaître cette demoiselle au caractère fort qui ne s’en laisserait pas imposer et surtout, qui ne laisserais pas la direction des moulins à scie de la famille en des mains étrangères. Ce legs devait rester familial point à ligne et subviendrait aux besoins des siens.
Bien entendu au travers son cheminement vers l’exploitation de ses moulins, féministe avant son temps, Louise devra affronter la malhonnêteté, les sarcasmes, les risées parfois d’une cruauté sévère mais aussi la bonté et la générosité chez d’autres qui respecterons l’audace et le courage de cette noble demoiselle.
Un excellent roman autant historique que biographique d’une femme non seulement entêtée mais aussi très humaine. Louise Simard présente son héroïne avec sensibilité et connaît très bien son sujet pour nous dépeindre avec autant de crédibilité les lieux, les décors et les faits historiques. Un portait tout à fait captivant d’une noble mais aussi d’une très Grande demoiselle.
La très noble demoiselle de Louise Simard
Libre expression 1992
Réédition : Stanké, 2008
Lu de l'auteure: La Route de Parrametta
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