Présentation de l'éditeur
Il était une fois - car c'est ainsi que toutes les histoires devraient débuter - un garçon de 12 ans qui venait de perdre sa maman. Inconsolable, David a trouvé refuge dans les livres pour oublier le remariage de son père et la naissance de Georgie, son demi-frère. Une nuit, persuadé d'entendre sa mère l'appeler, David découvre un passage caché au fond du jardin. Il le franchit et se retrouve propulsé dans un monde fantastique, peuplé de personnages issus de ses lectures et de son imaginaire. Alors que la Seconde Guerre mondiale déferle sur l'Europe, David entame un périple à la recherche d'un vieux roi qui conserve ses secrets dans Le Livre des choses perdues, sésame qui permettrait au jeune garçon de quitter ce royaume. Mais le conseiller du souverain a pour lui d'autres desseins...
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Lorsque la Grande faucheuse vient chercher sa mère, David se renferme dans sa peine et seuls ses amis les livres l’aident vraiment. Puis lorsqu’arrive une belle-maman et un demi-frère ces changements provoquent le désir encore plus fort de se tourner vers ses compagnons livresques surtout que ces bouquins sont aussi de très beaux souvenirs de sa mère. Une nuit, il est certain que sa mère l’appelle et lui demande de la rejoindre. Il suit cette voix si chère pour finalement se retrouver dans un monde peuplé de personnages qu’il connaissait déjà. Ceux de ses livres, ceux dont les histoires lui semblaient connus mais se retrouvent tout à coup, différentes.
Des contes comme Blanche neige ou encore Le petit chaperon rouge sont, disons plus pour adultes. Des nains politisés, un loup vraiment spécial, Le beau Roland en preux chevalier, une Belle au bois dormant surprenante, bref des contes revisités à la façon Connolly. C'est-à-dire, plus violent et où le sang prend aussi sa place. Faut dire que Connolly est un auteur de thriller noirs parfois très durs et son style ressort dans Le livre des choses perdues.
Ô ce n’est pas mauvais car on entre tout de même dans l’imaginaire mais ce côté plus cruel de plusieurs personnages m’a déçue et mon intérêt s’est énormément amenuisé au fur et à mesure qu’avançait l’histoire. Mais je dois aussi admettre que cet auteur a du talent et plusieurs descriptions des lieux autant réels qu’imaginaires sont fort bien réussies car on s’y prend au jeu si fort que la peur devient très présente.
Un roman que je n’ai pas détesté mais je ne sais si je le conseillerais à de jeunes lecteurs car pas mal noire comme lecture. Disons que ce sont plutôt des contes de fées pour adulte.
Le livre des choses perdues: John Connolly
L’Archipel, 2009, 347p.
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