mercredi 7 janvier 2015

Pour qui sonne le glas de Ernest Hemingway

Citation
" Pas d'adieu, guapa, parce que nous ne sommes pas séparés. J'espère que tout ira bien dans les Gredos. Va maintenant. Va pour de bon. Non ", il continuait à parler tranquillement, sagement, tandis que Pilar entraînait la jeune fille. " Ne te retourne pas. Mets ton pied dans l'étrier. Oui. Ton pied. Aide-la ", dit-il à Pilar. " Soulève-la. Mets-la en selle. " Il tourna la tête, en sueur, et regarda vers le bas de la pente puis ramena son regard à l'endroit où la jeune fille était en selle avec Pilar auprès d'elle et Pablo juste derrière. " Maintenant, va " dit-il. " Va. " Elle allait tourner la tète. " Ne regarde pas en arrière ", dit Robert Jordan. " Va. " Et Pablo frappa le cheval sur la croupe avec une entrave...
Histoire :
Durant la Révolution espagnol, Robert Jordan, un américain, rejoint une bande d'anti-fascistes dans le but de faire sauter un pont ...

Mon avis (Lu il y a longtemps)
D’entrée de jeu, j’ai trouvé les parties descriptives de politique et de stratégies militaires très longues et j’irais jusqu’à dire que quelques-unes inutiles mais bon, je ne suis pas auteure; simplement lectrice.
Mais outre ça, j’ai beaucoup, beaucoup aimé.
L’écriture d’Hemingway est unique et d’une justesse que l’on ne retrouve que très rarement. Pour qui sonne le glas est ma deuxième lecture de cet écrivain après le merveilleux Le vieil homme et la mer et je crois que je suis devenue une fan. Dans ce roman, l’auteur joue avec les sentiments humains et  nous présente cette histoire comme un grand peintre qui étale son art sur une toile, petit à petit, pour, au final, nous ressortir une très belle œuvre.

L’amour, la guerre, la mort, le courage, la peur, la lâcheté, l’altruisme enfin plein d’émotions toutes accompagnées de descriptions d’une Espagne chaude, belle et si bien dépeinte qu’on s’y croirait.
J’ai aimé les personnages simples et d’une grandeur humaine dans toute ces misères qu’apportent la guerre et les désirs de pouvoir. Une excellente lecture.

Pour qui sonne le glas de Ernest Hemingway
Folio, Paris, 1973

Aucun commentaire: