Résumé
A l'autre bout du monde il y a Arvida, ville modèle érigée au début du vingtième siècle par l'industriel américain Arthur Vining Davis. Le narrateur de ce livre est né là, dans la capitale de l'aluminium, construite en cent trente-cinq jours. Petite utopie nordique peuplée de braves gens, de menteurs compulsifs et de pures crapules. Dans les quatre paroisses d'Arvida, le long du Saguenay et par-delà l'horizon bleuté des monts Valin, on se raconte des histoires de nuits en forêt et de matins difficiles. Des histoires de jeunes filles innocentes et de bêtes sauvages, de meurtre raté et de mutilation rituelle, de roadtrip vers nulle part et de maison hantée. Des histoires tantôt tristes, tantôt drôles, tantôt horribles, et souvent un peu tout ça à la fois, mémorables pour leur profonde authenticité, même si, il faut bien le dire, elles sont toutes à moitié fausses et à moitié inventées.
Abandon (Il y a un bout)
Bon disons que je n’avais plus vraiment le goût de le lire. (Pourtant je l’attendais depuis un bout après l’avoir réservé à la bibliothèque). Disons que, après quelques «histoires» parcourues dont Jigai, conte d’horreur et d’automutilation extrême pas vraiment à lire après un bon repas, j’ai refermé ce livre en me disant : «Non merci, pas pour l'instant. Je me reprendrai plus tard...».
Arvida de Samuel Archibald
Le Quartanier, 2011
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