Paul à la campagne cache une oeuvre semi-autobiographique pleine de sensibilité. L'album se compose de deux récits, placés sous le signe de la nostalgie de l'enfance. Paul à la campagne raconte une visite dans les Laurentides tandis que Paul apprenti-typographe pose un regard tendre sur l'affection entre un père et son fils.
Mon avis (Lu il y a un bout)
Avec ce premier tome, lors d’un séjour à la campagne en visite chez son paternel, Paul se remémore les bons étés passés en ce lieu laurentien ou nature, jeux, retrouvailles avec sa tante Janette et son meilleur copain lui faisaient passer du bon temps. À travers ces souvenirs se glissent de beaux moments mais aussi de tristes passages où Paul fait ses premières rencontres avec la grande faucheuse avec le décès du père de son meilleur ami et la mort d’un oiseau qui engendra bien des regrets chez notre jeune homme.
Fait intéressant, ce premier volet offre deux histoires. La première éponyme et la deuxième, à la toute fin, titrée : Paul Apprenti Typographe dans laquelle Paul découvre ce qu’est vraiment le métier de son père. Dans chacune de ses histoires, on a droit à plein d’anecdotes aussi drôles que nostalgiques écrites avec plein de tendresse.
Dès ce premier tome de la série, la touche Rabagliati prend déjà son envol avec un dessin noir et blanc, par moments très naïfs mais bourrés de détails qui s’amalgament fort bien au texte de l’auteur.
C’est ma quatrième rencontre avec l’œuvre de Rabagliati et il me tarde déjà de poursuivre dans les autres tomes de cette excellente série BD.
Paul à la campagne : Michel Rabagliati
Édition La Pastèque, 1999
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