Régis Duchesne a trouvé, en rassemblant les effets personnels de son père, mort du cancer il y a quelque temps, un album de photos dans lequel sont rassemblées des coupures de journaux qui témoignent, sur plusieurs décennies, de crimes ayant eu lieu à Montréal. Accompagnant l’album, un étrange carnet noir, rempli de montants d’argent qui s’échelonnent sur la même période, et la mention d’un seul intermédiaire ...
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Carnet mystérieux, secrets enfouis, des non-dits qui, dévoilés, pourraient résoudre un odieux crime commis en 1973 voilà à quoi sera confronté le sergent détective Francis Pagliaro de la Sûreté du Québec lorsqu’un ami, Régis Duchesne, lui fera part de la découverte de certaines notes laissées par son père décédé depuis peu.
Une enquête difficile à résoudre parce que pleine d’énigmes et de rebondissements mais c’est sous estimé le talent et la détermination de Pagliaro, policier enquêteur qui n’a pas l’habitude de baisser les bras.
Le personnage de Pagliaro est très intéressant et sort de l’ordinaire tout simplement parce que différent de ces enquêteurs bedonnants, gros fumeurs ou encore alcooliques. Bien qu’il ait ses petites misères et que parfois son travail lui pèse, il touche plus à la philosophie qu’aux bouteilles d’alcool.
Un très bon roman policier que nous offre Richard Ste-Marie. L’histoire est originale, bien présentée et se lit en quelques heures tellement elle est intéressante. L’intrigue n’est aucunement décousue, bien au contraire, elle titille l’intérêt et passionne dès les premières lignes.
L’Inaveu comporte une histoire qui se tient fort bien, un personnage qui ne manque pas d’originalité et un suspens constant. Un vrai bon polar et j’avoue qu’il me tarde de suivre ses autres aventures.
L’Inaveu de Richard Ste-Marie
À lire, 2012
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