« J’ai écrit ces nouvelles rien que pour vous.
Mais attention ! Les meilleures ont des dents… »
Stephen King
Aimant lire Stephen King depuis un sacré bon bout, lorsque parait un nouveau livre de cet auteur, je deviens impatiente jusqu’au moment où je l’ai enfin en main. Et c’est tout un attirail d’histoires que nous offre King dans Le Bazar de mauvais rêves. Des écrits jouant dans le fantastique, l’horrifique, le suspense, la science-fiction, le drame; bref, on trouve de tout parmi ces nouvelles et ce sacré conteur sait encore nous surprendre par son imaginaire.
Vingt histoires dans lesquelles on est transporté à travers maintes situations qui nous touchent d’une manière ou d’une autre. Tantôt la peur et l’angoisse nous gagnent, tantôt ce sont des moments bouleversants comme on en rencontre dans Batman et Robin ont un accrochage par exemple. Et que dire de ces nouvelles où l’intolérance, (Mister Yummy), l’indifférence (Premium harmony) et la méchanceté gratuite (Sale gosse) prennent place et ne laissent aucunement indifférent et ce, peu importe leur degré d’intensité.
Je ne m'éterniserai pas en un long billet car décrire chaque nouvelle vous enlèverait le plaisir de la découverte. Cependant et bien que dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé ce dernier recueil, j’avoue que d’y retrouver des ressemblances pour ne pas dire du déjà lu comme dans Mile 81 où une voiture style Christine tient un rôle important, je ne vous cacherai pas que ça m’a un peu déçue surtout que c’est la première nouvelle du recueil. Mais bon, ce n’est qu’un tout petit bémol car majoritairement cet ouvrage comporte de très bonnes histoires qui nous démontrent fort bien que King sait autant faire dans l’écriture de nouvelles que dans ses romans.
Le Bazar des mauvais rêves, Stephen King
Albin Michel 2016
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