mercredi 15 septembre 2021

Dis-moi qui doit vivre, Marc-André Chabot

Quelques mois après la disparition du caïd Sir Chuck, Antoine Aubin se trouve impliqué malgré lui dans l'histoire d'un psychopathe en phase terminale qui veut partir avant de subir son procès pour meurtre. Avec l'assistance du lieutenant-détective Donald McGraw, Antoine tente d'empêcher le monstre d'arriver à ses fins. Pour le policier, une enquête prend une drôle de tournure : un tueur – probablement en série – s'en donne à cœur joie en assassinant des criminalistes de manière très, très créative. McGraw et Antoine devront faire équipe en jouant avec la vie, la mort, les bons et les méchants… encore une fois.

 Il y a deux ans je venais vous jaser de Dis-moi qui doit mourir, roman fort bien écrit par Marc-André Chabot dont je découvrais la plume pour la première fois. Alors je ne vous cacherai pas que j’avais hâte de me plonger le nez dans son tout petit dernier: Dis-moi qui doit vivre, deuxième volet des ''aventures'' d’Antoine Aubin et de son bon ami le lieutenant Donald McGraw. Cependant, je vous avoue d’emblée que je ressors de cette dernière lecture quelque peu déçue. 

En fait, la magie rencontrée lors de ma première rencontre avec les mots de l’auteur n’a pas vraiment opérée. Bien sûr j’ai été ravie de revoir Antoine et Donald et je n’ai pas détesté l’ajout de quelques nouveaux personnages dont la lieutenante Danielle Simard. Puis, le fait que Chabot nous a servi les côtés plus humains de ses principaux personnages m’a aussi beaucoup plus. Mais, ce qui a nui à mon plaisir de lecture,  c’est que le thème s’inscrit encore dans une suite d’injustices dues aux problèmes du système judiciaire québécois. Ces injustices comme celles de constater encore que les vrais coupables ne sont pas punis grâce au ''bon travail’’ de certains avocats de la défense qui n’ont aucun scrupules à servir ces accusés au détriment de victimes et de leurs proches, ce n’est pas mauvais mais j’ai malheureusement ressenti de la redondance et j’ai eu la sensation de goûter à la même recette que le premier tome. 

Par contre, outre mes petits bémols, je n’ai pas détesté parcourir Dis-moi qui doit mourir car honnêtement, ce roman se lit bien et le suspens est présent jusqu’au point final. 

Enfin, malgré ma petite déception, je n’hésiterai pas à lire de nouveau la plume de cet auteur en espérant une toute nouvelle recette. 

 N.B. Bien que Dis-moi qui doit vivre est la suite de Dis-moi qui doit mourir, les deux romans peuvent se lire indépendamment.

Dis-moi qui doit vivre, Marc-André Chabot

Autre roman de l'auteur sur le blogue: Dis-moi qui doit mourir

 


4 commentaires:

Florinette a dit...

Cette redondance que tu as constatée, c’est hélas parfois ce qui arrive dans certaines suites… Belle journée ma Suzanne, je t’embrasse

Suzanne a dit...

@ Florinette

Ouais et je le déplore vraiment. Bonne journée mon amie.

Leduc Malorie a dit...

Bonjour Suzanne,
J'espère que tu vas bien ?
Je tenterai peut-être la première enquête car j'aime découvrir de nouvelle plume et comme tu as bien aimé, je me dois de tenter.
Belle semaine. Bises

Suzanne a dit...

@ Salut Malorie. Belle découverte alors ;-)