mardi 5 octobre 2021

Le Carnaval des ombres, R.J. Ellory

1958. Un cirque ambulant, avec son lot de freaks, d'attractions et de bizarreries, vient de planter son chapiteau dans la petite ville de Seneca Falls, au Kansas. Sous les regards émerveillés des enfants et des adultes, la troupe déploie un spectacle fait d'enchantements et d'illusions. Mais l'atmosphère magique est troublée par une découverte macabre : sous le carrousel gît le corps d'un inconnu, présentant d'étranges tatouages. 

Dépêché sur les lieux, l'agent spécial Michael Travis se heurte à une énigme qui tient en échec ses talents d'enquêteur. Les membres du cirque, dirigés par le mystérieux Edgar Doyle, ne sont guère enclins à livrer leurs secrets. On parle de magie, de conspiration. Mais l'affaire va bientôt prendre un tour tout à fait inattendu. 

Bon, bon, quoi écrire sur ce roman de Ellory?! Pas facile car de nombreux avis, chroniques et/ou recensions sont déjà parus et plusieurs me rejoignent sur ce que j’ai retenu de Le Carnaval des ombres. Bien sûr, il y aurait tant à dire mais j’aurais crainte d’user de répétitions. Cependant je tiens à vous dire pourquoi je viens tout de même vous en jaser un peu. C’est pourtant simple; c’est un bouquin de R.J.Ellory sirop!! Un auteur que je m’empresse de lire dès qu’un de ses écrits paraît parce que je sais que lire Ellory c’est d’être assurée de passer un bon moment de lecture peu importe le degré d’ambiance dans laquelle il sait nous plonger. Bon je vous entends me dire que je manque d’objectivité là! Non pas du tout, croyez-moi. 
Comme plusieurs je lis cet auteur depuis un bout et je ne suis jamais ressortie déçue de mes rencontres avec ses écrits. Ô bien sûr ce ne sont pas tous des coups de cœur mais, peu importe le sujet; ses histoires ne laissent personne indifférent. Et il en est ainsi pour Le Carnaval des ombres dans lequel on fait la rencontre d’un Michael Travis, agent spécial du FBI, hanté par son passé trouble, ses états d’âme et ses émotions qui sont venus me chercher inévitablement. Puis que dire de ces gens de cirque, chacun, chacune avec leur différence, leur étrangeté sans oublier le très mystérieux et énigmatique Edgar Doyle qui est devenu, au fil de ma lecture, mon personnage préféré. 

Bref, un meurtre étrange, une enquête laborieuse à l’aboutissement inattendu, un cirque dont les artistes sont tout, sauf quelconques dans une Amérique en pleine guerre froide entre des politiques sales et l’humanisme des habitants d’un petite ville du Kansas. 

Finalement, je me dois tout de même de vous faire part de mon impatience face à la longueur de l’histoire. En fait j’ai trouvé qu’il y avait peu d’action et que pour certaines parties, la lenteur m’a irritée. Mais bon, ce n’est pas grand-chose car malgré cet inconvénient bien personnel, je vous en recommande la lecture. 

Extraits 
Le temps ne répare pas les coeurs brisés. Le temps ne ramène pas ceux que nous avons perdus. Le temps se contente d'émousser les souvenirs, mais parfois ils reviennent plus tranchants que jamais et vous coupent profondément. 

Il me semble que ce que nous devrions craindre le plus, c’est l’ignorance. Car la plupart des problèmes du monde viennent d’elle. Elle mène à l’impatience, à l’intolérance et à la haine. 

 Le Carnaval des ombres, R. J. Ellory, Sonatine, 2021

2 commentaires:

Florinette a dit...

En lisant le dernier extrait, une phrase de Victor Hugo m'est revenue en mémoire et je la trouve très juste également :

"La liberté commence où l'ignorance finit."

Belle semaine ma Suzanne, je t'embrasse !

Suzanne a dit...

@ Florinette

Très juste en effet. Merci mon amie.