dimanche 28 décembre 2014

La Voix : Arnaldur Indridason


Résumé
 Le père Noël a été assassiné juste avant le goûter d'enfants organisé par le directeur de l'hôtel de luxe pris d'assaut par les touristes, alors s'il vous plaît, commissaire, pas de vagues. C'est mal connaître Erlendur. Le père Noël était portier et on tolérait qu'il occupe une petite chambre dans les sous-sols depuis 20 ans, mais la veille on lui avait signifié son renvoi. Et puis, sur son bel habit rouge pendait un préservatif usagé. Il n'avait pas toujours été un vieil homme, il avait été Guli, un jeune chanteur prodige, une voix exceptionnelle, un ange. Les interminables fêtes de fin d'année du pays du père Noël (11 jours) dépriment le commissaire qui s'installe dans une chambre d’hôtel  et mène son enquête à sa manière rude et chaotique. […] Le 45 tours enregistré par le jeune garçon, cette voix venue d'un autre  monde ouvre la porte à des émotions et des souvenirs, à des spéculations de collectionneurs et à la découverte des relations difficiles et cruelles entre les pères et les fils.

Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Erlendur, un enquêteur tout droit sorti de la froide Islande, est un sacré personnage et je suis ravie d’avoir fait sa connaissance. C’est une première lecture pour moi d’une enquête menée rondement par ce policier austère, bourru, mais d’une droiture incomparable concernant son métier. Par contre notre héros a des souvenirs et petits secrets qui lui reviennent tout au long de cette histoire parce que ce drame se joue dans une période festive, les fêtes de Noël, qu’il appréhende de plus en plus.
Un homme personnifiant le Père Noël dans un grand hôtel est retrouvé assassiné dans une position pas «ordinaire» et pour bien mener ses recherches Erlendur s’installe pour un temps à cet hôtel.  Tranquillement, au fil de son enquête certains souvenirs qu’il croyait enfouis vont remonter à la surface et notre policier vivra bien des péripéties.

Une histoire de meurtre, d’enquête, de mystères, de secrets qui se déroule tout au long du roman dans une atmosphère pas vraiment invitante car froide, noire parfois même lugubre.
Un bon polar comme je les aime avec une intrigue et un suspens accrocheurs bien écrit sans longueurs, avec maints rebondissements. De quoi passer un bon moment.

La Voix : Arnaldur Indridason
Métailiém 2007

2 commentaires:

line a dit...

Un livre que j'ai lu et apprécié également.

Suzanne a dit...

Jusqu'à maintenant c'est le seul que j'ai lu de l'auteur mais j'ai bien l'intention de me reprendre bientôt ;-)