Résumé
Paralysée par son propre génie, associable, trop originale et trop angoissée pour la petite ville où elle a atterri, Bernadette se sent de plus en plus enfermée. Alors elle fuit Seattle et ses mères de famille proprettes jamais à court de muffins, son mari gourou chez Microsoft dont l'esprit trop cartésien ne parvient plus à la comprendre, et son passé glorieux d'architecte visionnaire montée trop haut trop vite et que la chute a laissée bancale. Tout a commencé quand Bee, brandissant son bulletin de notes, a réclamé la récompense qu'on lui avait promise : un voyage en famille en Antarctique ! Mais, au moment de partir, les névroses de Bernadette la rattrapent. Au pied du mur, elle disparaît. Sur les traces de sa mère, Bee découvre dans son courrier une montagne de secrets. La part d'ombre que toute mère cache à sa fille. À chaque page, Bee la découvre un peu plus géniale et imparfaite...
Mon avis
Dès les premières pages je me suis dit que j’allais passer un bon moment de lecture car cette Bernadette me semblait être de ces personnages que j’aime beaucoup. Différente, entêtée, bourrue de temps en temps et aimant s’affirmer mais petit à petit, plus j’avançais dans ma lecture, moins j’avais envie de poursuivre celle-ci. De ce personnage que j’aimais bien au début, je me suis mise à moins l’aimer mais à apprécier plus celui de sa fille Bee. Jeune demoiselle super intelligente, curieuse, déterminée et beaucoup plus adulte dans le fond que ses parents.
Mais pour le reste, je n’ai vraiment pas accrochée à cette histoire. Oui quelques passages drôles mais je me suis perdue à quelques reprises au fil de l’histoire. Trop de longueurs peut-être mais chose certaine j’ai noté quelques invraisemblances comme celle-ci. Si Bernadette est si asociale et semble souffrir d’agoraphobie; comment se fait-il qu’elle décide d’elle-même de quitter son chez-soi là où elle est en sécurité? Comment elle peut quitter et aller ’’vers l’inconnu’’ sans craintes?? Je crois que l’auteure n’en sait pas trop sur l’agoraphobie sinon, étant moi-même agoraphobe, j’aurais bien aimé savoir le petit secret de son héroïne à savoir comment elle a pu sortir de chez-elle comme ça aussi facilement!!!
Cette interrogation m’a suivi tout au long de ma lecture et ça m’a fatiguée jusqu’à la dernière ligne. Je voulais savoir et c’est pour ça que j’ai terminé ce roman sinon je crois que je l'aurais laissé tomber. Finalement j'ai tenu le coup sans vraiment obtenir de réponse et malheureusement ça m’a enlevé le plaisir de lire ce roman.
Bernadette a disparu de Maria Semple
Plon, 2013
6 commentaires:
C'est à se demander comment ce genre de roman obtient autant de succès! Un vrai flop!
Et dire que plusieurs romans de beaucoup supérieurs n'ont pas la chance d'être aussi lus grrrrrr.
Hum... je vais donc passer mon tour. Il était dans ma liste de prochaines lectures.
Ma mère a souffert d'agoraphobie pendant de nombreuses années et je sais très bien qu'elle n'aurait pu simplement sortir et partir. Cela a pris des années et des années avant qu'elle puisse sortir un peu. Je n'aime pas ce genre de méconnaissance...
Et je pense à toi. J'espère que tu vas bien et que tu peux contrôler ton agoraphobie. Je sais comme c'est difficile. Bises.
Merci Laila, tes mots me font grand bien. Je vais mieux, je contrôle un bout et parfois moins mais ça va. Encore merci.
Pour le roman bien pour ceux et celles sachant ce qu'est l'agoraphobie, l'angoisse et la peur de devoir quitter ce qui est rassurant, l'histoire de Bernadette, à ce sujet, ne concorde pas vraiment.
À bientôt gentille dame.
Bernadette n'est pas à strictement parler agoraphobe. Elle est juste un peu antisociale. Elle a était forcée de partir sinon elle allait se faire interner, elle n'avait pas le choix. Puis elle est exactement la où justement il y a pas grand monde... donc sur ce point, pas d'incohérence pour moi. Ceci dit, il y en a beaucoup d'autres, et elles sont usantes.
Bonjour Anonyme.
Je ne sais ce que tu entends par être ''strictement agoraphobe'' mais souffrant de cette maladie depuis des lunes, je peux t'affirmer que celle-ci a plusieurs stages et que notre Bernadette , par ses angoisses, par son refus de sociabilité en voulant demeurer chez elle, là où elle se sent protégée vit un stade d'agoraphobie.
Merci de tes mots et belle journée.
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