Résumé
Dans un petit village de Chine, que n'a pas encore touché la tourmente politique et sociale, une femme, jeune encore, s'est résignée à ne connaître qu'une vie de travail et de misère. Avec son mari, sa belle-mère, les enfants que chaque année lui apporte, elle voit se dérouler une existence sans joie et sans heurt. Un jour, le mari part pour la ville et ne revient plus. Les enfants grandissent, la vieille meurt. Le désespoir et la résignation gagnent le coeur de la mère, entrecoupés de brefs sursauts de révolte, de ruses destinées à justifier aux yeux du village l'absence prolongée du mari.[...]
Le réalisme de Pearl Buck et une immense tendresse s'accordent ici pour retracer l'existence pathétique d'une paysanne chinoise, pareille à des millions d'autres, une existence qu'aucune joie n'illumine et qui se débat misérablement, comme il en a toujours été, tandis qu'avec les premières exécutions de communistes l'histoire semble vouloir tout changer.
Mon avis (Lu il y a un bon bout)
Raconté sobrement par une écriture simple et d’une immense tendresse, La Mère est un roman qui m’a vraiment touchée. L’histoire du courage exemplaire d’une toute petite bonne femme face à l’adversité. Demeurer en campagne, dans un pays comme la Chine dans des années où le communisme, la dureté des dirigeants politiques, la misère, la pauvreté et y tenter de survivre était un tour de force inouï. Imaginez pour une frêle femme dont le mari disparaît comme ça un beau matin.
Un roman bouleversant à tout point de vue car Pearl Buck ne raconte pas que la misère mais aussi l’espoir, le courage, la volonté et l’amour. J’ai «senti» tout au long de ma lecture un énorme respect de cette écrivaine envers, non seulement ses personnages, mais aussi pour ce pays, ses habitants, qu’elle aime de tout son cœur. Je me suis prise dans le «jeu» de vouloir être là, de connaître cette femme, de pleurer et espérer avec elle.
J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman et merci Romanza pour ce magnifique cadeau que tu m’as fait car tu m’as permis de découvrir un bijou que je vais relire encore pour la dignité et la beauté du propos que ce petit trésor véhicule.
La Mère de Pearl Buck
Livre de poche 1978
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