Résumé
Charlotte découvre le monde à travers la fenêtre de son salon de la maison familiale. L'auteure a choisi de donner la parole à l'enfant qu'elle a été pour dépeindre l'univers des années 1950, ses voisins et leur étrangeté, parfois, quand ils venaient d'ailleurs. Au fil des saisons, on fera la connaissance de ses sœurs «parties apprendre l'anglais», de son papa qui «porte un chapeau de monsieur à cravate», de sa maman qui a été petite, puis grande et qui, «entre les deux, a été une garde-malade». Puis, succédera le récit de ses premières amitiés, avant qu'elle ne confie la grande douleur de sa jeune vie...
Mon avis (Lu il y a longtemps)
Il sera court tout comme ce petit livre dans lequel on parcourt le monde sous les regards et les mots d’une enfant. C’est joli, c’est mignon pareil à ce qu’on ressent face à une enfant de cette âge, Charlotte nous raconte quelques instants de sa jeune vie, ses jeux, ses amitiés avec Luce et Marianne, ses interrogations face à ce vaste monde qui lui semble si grand devant la fenêtre.
C’est bien écrit car Arlette Cousture sait faire avec les mots et sous ceux qu’elle utilise pour faire parler Charlotte sont beaux, déconcertants, interrogateurs mais surtout vrais car, ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants?
Enfin on est loin de Les Filles de Caleb mais ce minuscule roman est une bonne petite lecture qui fait changement, qui fait plaisir et du bien à lire.
Depuis la fenêtre de mes cinq ans : Arlette Cousture
Libre Expression, 2008
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