À chaque sortie d’un livre de Stephen King, je suis au rendez-vous avec toujours cette hâte d’y plonger le nez. Donc pas besoin de vous dire que dès réception d’Holly, j’ai tout lâché de mes occupations et me suis installée bien confortablement pour ce nouveau rendez-vous avec les mots de King.
Depuis que je lis cet auteur, j’ai toujours apprécié qu’il
nous offre des personnages uniques et majoritairement attachants. Dans ce
dernier roman, il ne déroge pas à ses habitudes en nous permettant de suivre
Holly qui avait déjà fait son entrée dans le cadre de la trilogie Billie Hodges
(Mr. Mercedes, Carnets noirs et Fin de ronde) passant d’une jeune fille timide,
introvertie et différente, n’ayant aucune confiance en elle à une détective
privée intelligente et prenant de plus en plus sa place dans L'Outsider et le
recueil Si ça saigne.
Dans cette histoire Holly, endeuillée de sa mère, se retrouve
seule à l’agence Finders Keepers car son partenaire Pete, atteint de la Covid, est
vraiment mal en point. Fatiguée et plus
que jamais émotive, elle décide de prendre congé quelque temps du boulot. Mais
c’est sans compter sur l’insistance de Penny Dahl qui appelle sans arrêt l’agence
dans le but d’obtenir de l’aide suite à la disparition de sa fille Bonnie. Bien que réticente à prendre une nouvelle
affaire, Holly va finalement accepter d’aider cette mère éplorée à retrouver sa
fille.
Commence alors le jeu du chat et de la souris entre une
disparition d’avant à une autre plus récente. Voilà notre héroïne prise dans un
engrenage plus que mystérieux. Au fil des recherches de Holly s’intègre l’abject
parcours d’un couple de professeurs semi-retraités Rodney et Emily Harris. Deux
êtres unis par le mariage depuis nombre d’années, couple très apprécié de la
communauté mais qui s’avèreront être des psychopathes de la pire espèce. Petit à petit d’autres histoires vont s’entremêler
à l’intrigue et Holly va devoir faire preuve d’une volonté et d’un courage hors
pair pour venir à bout de cette difficile enquête.
« Quand tout cela sera terminé, personne ne croira que c’est vraiment arrivé.
Ou s’ils le font, ils ne comprendront pas comment c’est arrivé. »
Sacré conteur que ce King. Avec Holly, il ne rate pas son coup
et nous embarque dans une intrigue très bien amenée. Je ne vous cacherai pas
que j’ai eu bien du plaisir à parcourir cette lecture. Et, malgré quelques
petites longueurs, j’avoue que nous permettre enfin d’offrir le haut du pavé à
ce personnage très intéressant qu’est Holly Gibney vaut, à lui seul, une
excellente raison de lire cet écrit du maître King.
N.B. Bien que le personnage de Holly Gibney ait fait ses
premiers pas dans des romans antérieurs à celui-ci, Holly peut se lire de façon
indépendante.
Holly, Stephen King
Albin Michel, 2024, Traduction : Jean Esch
4 commentaires:
Il y a un bon bout de temps, en vacances, je me souviens avoir lu un livre de Stephen King dont la lecture m'avait captivée, j'avais du mal à lâcher ce pavé de 824 pages qui s'intitulait "Désolation" et bizarrement, c'est le seul de l'auteur que j'ai eu envie de lire...
Belle journée ma Suzanne, je t'embrasse.
@ Florinette
Hon tu vois «Désolation», je ne l'ai pas encore lu!! Psstt, si tu n'as pas lu «La ligne verte» n'hésite aucunement à moins que tu aies vu le film. Cependant bien que le film soit excellent, le livre: wahou!! Puis il y a «L'Institut» qui devrait te plaire également. ;-) Belle journée à toi gentille dame.
Tu m donnerai presque envie de re-tenter de lire Stephen. J'avais été déçue par son roman sur Kennedy.
@ Alex
Holly est très bien ne serait-ce que pour le personnage principal. ;-)
Merci de tes beaux coucous.
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